Mise à jour le 24.10.2023

Émissions de gaz à effet de serre : Inventaire territorial

Dans la région, les émissions de gaz à effet de serre sont fournies par BASEMIS®, l’inventaire territorial d’Air Pays de la Loire. Deux méthodologies de comptabilisation des consommations d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre cohabitent pour répondre à des besoins différents : PCAET et SECTEN. La plateforme ci-dessous vous permet de visualiser les données par secteur et par vecteur énergétique en fonction du territoire sélectionné sur la carte, le format de rapportage utilisé est le format PCAET. Les données au format SECTEN sont celles du rapport BASEMIS® et de la synthèse des résultats associée.

D’après les données de l’inventaire BASEMIS®, au format de rapportage PCAET, les émissions de gaz à effet de serre de la région sont de 25,1 MteqCO2 en 2020 (année fortement impactée par la COVID-19) et estimées de manière provisoire à 27,3 MteqCO2 en 2021.
Pour rappel, l’objectif du Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Égalité des Territoires (SRADDET) est de réduire ces émissions à 27 MteqCO2 en 2021, à 24 MteqCO2 en 2026 puis 21 MteqCO2 en 2030 pour atteindre 7 MteqCO2 en 2050 (soit une réduction de 80% par rapport à 2012). 

Accéder aux données à l’échelle EPCI d’émissions de gaz à effet de serre sur TerriSTORY.

L’ensemble des données est également disponible sur le site open-data d’Air Pays de la Loire auquel vous pouvez accéder en cliquant sur le logo en haut à droite de l’encadré, pour un affichage optimal de la plateforme.

Ci-dessous un schéma synthétisant les deux approches de comptabilisation : PCAET et SECTEN. Le détail de la méthodologie est précisé dans le guide méthodologique BASEMIS.

Des émissions de gaz à effet de serre en recul

Entre 2008 et 2021p, les données font état d’une baisse des émissions de gaz à effet de serre de -10,5% au format PCAET et de -17% au format SECTEN. Si les causes sont multiples, il est néanmoins possible de noter l’importance du recours à un mix énergétique moins carboné, avec le passage de combustibles fossiles à de l’électricité ou de produits pétroliers à du gaz naturel, et une réduction des consommations de la centrale thermique de Cordemais.

Toutefois, les deux principaux secteurs émetteurs ne présentent pas de tendance à la baisse. Il s’agit de l’agriculture et des transports routiers, qui, ensemble, sont responsables de 58 % des émissions de gaz à effet de serre.

Un stockage de carbone assuré par l’accroissement forestier malgré l’artificialisation des sols (format SECTEN)

Selon les calculs BASEMIS®, l’utilisation des terres, leur changement et forêts (UTCF) constitue un puits de carbone d’environ 2,9 MtCO2 pour les Pays de la Loire, en 2020.

Cette valeur résulte de l’addition d’un puits forestier de 3,9 Mt de CO2, diminué des émissions dues aux défrichements, aux changements d’occupation des sols et à la récolte de bois de 1 Mt de CO2. Cette valeur est à mettre en perspective avec les 2,4 Mt de CO2 émises par la combustion de biomasse et qui ne sont pas rapportées dans le cadre du format de rapportage utilisé (SECTEN).

La croissance de la forêt ligérienne permet de conserver un important puits à l’échelle régionale. Cependant, il est important de rester vigilant à l’importance des autres postes. Contrôler les émissions liées à la récolte de bois, au défrichement et aux changements d’utilisation des sols est donc un réel enjeu pour les collectivités.


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