Mise Ă  jour le 05.07.2024

Mobilités actives

Les mobilitĂ©s actives couvrent les dĂ©placements pour lesquels un apport d’Ă©nergie humaine est nĂ©cessaire. Cela comprend donc le vĂ©lo, la marche Ă  pied, mais aussi d’autres modes de transports comme les skateboards, trottinettes ou rollers par exemple.

Potentiel de décarbonation des mobilités actives

En terme de dĂ©carbonation, et donc d’attĂ©nuation du changement climatique, adopter une ou plusieurs mobilitĂ©s actives Ă  la place de la voiture est un très bon exemple de report modal.

Il est Ă  noter que pour que la pratique de certains modes actifs, comme le vĂ©lo, est conditionnĂ© Ă  l’existence de services et infrastructures associĂ©es. Ainsi pour le vĂ©lo par exemple, un système vĂ©lo complet doit Ă©merger : des infrastructures pour se dĂ©placer et attacher son vĂ©lo de manière sĂ©curisĂ©e ; des services d’achat, de location, de rĂ©paration, etc. ; et des cyclistes formĂ©s Ă  la pratique du vĂ©lo.

Les mobilités actives pour aller travailler : essentiellement dans les grandes agglomérations

En 2017, 7,2% des ligériens allaient travailler à pied ou à vélo (Source : INSEE)

La marche et le vĂ©lo sont deux moyens de transport accessibles si les distances sont assez courtes et si les infrastructures permettent un dĂ©placement en sĂ©curitĂ©. Au quotidien, les parts modales de la marche Ă  pied et du vĂ©lo sont respectivement de 4,4% et 2,8% pour les dĂ©placements domicile-travail. Assez logiquement, les EPCI prĂ©sentant les plus hauts taux de mobilitĂ©s actives sont les grandes agglomĂ©rations de la rĂ©gion et les Ă®les d’Yeu et de Noirmoutier. Les EPCI aux plus faibles taux de mobilitĂ©s actives sont pour la plupart limitrophes des grandes agglomĂ©rations, qui drainent probablement les emplois.

Accéder aux données mobilité : kilomètres parcourus par des véhicules, parts modales des déplacements domicile-travail, distances domicile-travail et migrations pendulaires sous forme cartographique sur TerriSTORY

Un réseau d’infrastructures cyclables en croissance

En 2023, près de 7 500km d’amĂ©nagements cyclables ont Ă©tĂ© recensĂ©s en Pays de la Loire (Source : GeoVelo)

Les amĂ©nagements cyclables sont les infrastructures permettant aux cyclistes de se dĂ©placer Ă  vĂ©lo. Ils regroupent un large panel d’amĂ©nagements diffĂ©rents : les bandes cyclables, les pistes cyclables, les voies vertes, les voies partagĂ©es (avec piĂ©tons, voitures, et/ou bus), les doubles-sens cyclables, etc.

La carte interactive ci-dessus est issue des donnĂ©es de VĂ©lo & Territoires. Geovelo produit un recensement assez fiable des amĂ©nagements cyclables Ă  travers la France, la Base Nationale des AmĂ©nagements Cyclables, publiĂ©e sur transport.data.gouv. Ce jeu de donnĂ©es sera prochainement mis en ligne sur l’OpenData de la RĂ©gion et intĂ©grĂ© au site de TEO. Il ne permet pas un suivi dans le temps du dĂ©veloppement des amĂ©nagements cyclables car la date d’ajout de nouveaux amĂ©nagements ne correspond pas nĂ©cessairement Ă  leur date d’ouverture.

AccĂ©der aux AmĂ©nagements Cyclables en Pays de la Loire sur l’Opendata de la RĂ©gion Pays de la Loire

AccĂ©der Ă  la traduction de ce jeu de donnĂ©es en LinĂ©aire d’AmĂ©nagements Cyclables par collectivitĂ© sous forme cartographique sur TerriSTORY

Il existe aussi un jeu de donnĂ©es sur les stationnements vĂ©los en France, la Base Nationale du Stationnement Cyclable, issu des donnĂ©es collaboratives du projet open-source OpenStreetMap. Ces donnĂ©es se basent uniquement sur les infrastructures recensĂ©es bĂ©nĂ©volement et sont encore loin d’ĂŞtre reprĂ©sentatives du maillage territorial rĂ©el. Elles ne sont pas donc pas valorisĂ©es par TEO actuellement.

En 2019, la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) a fixé des objectifs de développement de stationnements sécurisés pour les vélos en gare. 43 gares sont soumises à l’obligation de se doter d’un nombre minimum de stationnements sécurités pour les vélos en Pays de la Loire. En mars 2024, 39 de ces 43 gares ont atteint leurs objectifs. Pour plus d’éléments, il est possible de consulter cette datavisualisation de Vélo & Territoires.

Les retours des cyclistes en Pays de la Loire

La FUB (Fédération française des usagers de la bicyclette) effectue de manière régulière un baromètre des villes cyclables auprès des cyclistes français. Ce baromètre offre un précieux retour des usagers sur leurs ressentis en terme de sécurité, confort et maillage des aménagements notamment. Le dernier date de fin 2021 et les résultats peuvent être retrouvés sur le site internet dédié. Il y a eu 20 444 répondants en Pays de la Loire et les communes avec au moins 50 répondants sont classées, soit plus de 100 communes dans la région. Une fiche synthèse par commune est aussi téléchargeable via leur opendata : il suffit de rechercher le nom de la commune et de télécharger le dossier associé.
Le CEREMA a aussi publié en mai 2024 une enquête comparant les usagers de vélo à assistance électrique et ceux de vélo musculaire, permettant de distinguer les points communs et les différences de ces deux pratiques.

Les micromobilités, un mode de déplacement émergeant et peu documenté

L’observatoire national de la micromobilitĂ© a Ă©tĂ© lancĂ© en mai 2024, pour fournir des analyses et des ressources aux diffĂ©rents acteurs sur les engins de dĂ©placement personnels motorisĂ©s (EDPm). CopilotĂ© par la DGITM, le Cerema, l’Ademe et l’Observatoire national interministĂ©riel de la sĂ©curitĂ© routière (ONISR), cet observatoire permet le partage des connaissances sur ce nouveau mode de dĂ©placement qui prend place dans les villes. Il est notamment possible de visiter leur tableau de bord pour en savoir plus sur les micromobilitĂ©s.

Aussi, l’ADEME a fait une enquĂŞte sur l’usage de la trottinette Ă©lectrique en France en 2023, d’ailleurs citĂ©e sur le tableau de bord de l’observatoire national de la micromobilitĂ©. Une infographie prĂ©sentant les principaux rĂ©sultats et le rapport complet sont disponibles sur cette page du site de l’ADEME.

Il n’existe Ă  notre connaissance aucune donnĂ©e rĂ©gionale sur les micromobilitĂ©s.


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