Mise à jour le 15.01.2025

Gisement de chaleur fatale

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5 192 GWh de chaleur fatale estimée en Pays de la Loire en 2023 (Source : ADEME)

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La chaleur fatale est, par définition, la chaleur générée par un procédé dont l’objectif premier n’est pas la production d’énergie, et qui de ce fait n’est pas nécessairement récupérée (Source : ADEME). Cette chaleur fatale peut néanmoins être récupérée et valorisée.

Cartes statiques : Aperçu régional et départemental

Loire-Atlantique Maine-et-Loire Mayenne Sarthe Vendée

Exploration interactive à l’échelle EPCI via TerriSTORY

Accéder aux données sur le gisement de chaleur fatale en Pays de la Loire à l’échelle EPCI en 2023 sur l’Opendata TEO et TerriSTORY.

Méthodologie

Le jeu de données utilisé par l’Observatoire porte sur l’estimation du gisement de chaleur fatale par EPCI dans la région des Pays de la Loire en 2023. Il a été fourni par l’ADEME Pays de la Loire en octobre 2024. Ces estimations ont été réalisées à partir de l’analyse croisée de 539 sites répertoriés dans la région, des résultats d’audits énergétiques, ainsi que des conclusions des études de faisabilité menées par l’ADEME Pays de la Loire. Ces travaux ont été enrichis par des visites de sites et des entretiens téléphoniques. A savoir que 8% des sites concentrent 50% du gisement total sur la région Pays de la Loire.

La chaleur fatale : une ressource à valoriser

Les sources principales de production de chaleur fatale sont diverses et incluent les industries, les data centers, les incinérateurs de déchets (UIOM), les stations d’épuration d’eaux usées (STEP) (Source : ADEME).

Selon une étude de l’ADEME en 2017, l’industrie représente un potentiel national de chaleur fatale estimé à 109,5 TWh, soit 36 % de sa consommation de combustibles. À ce gisement industriel s’ajoute 8,4 TWh de chaleur rejetée par les UIOM, STEP et Data Centers. L’estimation du gisement national de chaleur fatale sera actualisée en 2025.

Valorisation de la chaleur fatale :

La chaleur fatale peut être récupérée et transformée en énergie puis valorisée pour un usage interne (eau chaude sanitaire, chauffage des locaux, …) ou externe (distribution à d’autres entreprises ou injectée dans un réseau de chaleur).

Récupérer cette chaleur permet d’optimiser l’énergie perdue et contribue ainsi à la transition énergétique tout en réduisant les impacts environnementaux.


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